Le diorama géant de 25m² de Waterloo, oeuvre de Charles Laurent, nous amène le 18 juin 1815, vers 16h30, sur le célèbre champ de bataille qui décida la chute du Premier Empire. 12 000 figurines illustrent les combats qui opposèrent les troupes françaises conduites par Napoléon Ier aux troupes anglaises du duc de Wellington. Les principaux généraux de l’Empire et les nombreux corps d’armée de toute l’Europe sont visibles dans les vitrines disposées autour de cette reconstitution.
La légende napoléonienne se termine par le diorama du retour des cendres le 15 décembre 1840 réalisé par Alexandre Ballada, Fernand Durand-Grimaldi et Eugène Lelièpvre. Le char funèbre tiré par seize chevaux descend les Champs Élysées salué par une foule immense en direction des Invalides où le corps de l’Empereur doit être accueilli par le roi Louis-Philippe.
Plusieurs séries de figurines évoquent ensuite le retour de la monarchie et la conquête de l’Algérie.
La République est proclamée en 1848, avant de laisser la place en 1852 au Second Empire. Des Cent-gardes à la Légion étrangère, du chasseur à pied à la cantinière, chaque composante de la vie militaire de l’époque, mais aussi de la société civile, trouve ici sa place. Enfin, un immense diorama, créé par Alfred Silhol, figure la revue de Bétheny, tenue le 21 septembre 1901, près de Reims, moment privilégié de l´alliance franco-russe qui fut scellée entre la France républicaine et la Russie tsariste dès la fin du XIXe siècle. Comme une véritable démonstration de force et d’excellence, les troupes françaises et coloniales défilent devant la tribune officielle où se tiennent le tsar Nicolas II et la tsarine Alexandra accompagnés du président de la République française Émile Loubet.